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Traceability rules and actions against counterfeiting for international normalization groups

Projet de recherche PA/11 (Action de recherche PA)

Personnes :

  •   BERNARDIN Christian - Centre Scientifique et Technique de l'industrie Textile belg (CENTEX)
    Partenaire financé belge
    Durée: 1/1/2002-31/12/2005
  •   EMMERECHT Carl - Centre de Rech. S&T de l'Industrie des Fabrications Métal. (CRIF)
    Partenaire financé belge
    Durée: 1/1/2002-31/12/2005
  •   DELAIGLE Jean-François - Multitel (MULTIT)
    Partenaire financé belge
    Durée: 1/1/2002-31/12/2005
  • Prof. dr.  DE CONINCK Joël - Université de Mons (UMONS)
    Partenaire financé belge
    Durée: 1/1/2002-31/12/2005
  • Prof. dr.  CORNELIS Jan - Vrije Universiteit Brussel (VUB)
    Partenaire financé belge
    Durée: 1/1/2002-31/12/2005

Description :

Ce projet a pour but l’étude de techniques innovantes pour la protection d’article sujets à la contrefaçon. Deux secteurs industriels sont pris en compte: l’industrie textile et celle des matériaux contenant des thermoplastiques. La protection est assurée par l’incrustation à l’échelle microscopique (voire nanoscopique) d’informations d’identification directement sur la surface des matériaux. Cette identification assure le lien vers les bases de données permettant la traçabilité des produits depuis la fabrication jusqu’au client final.

Dans le cas du textile, l’information est insérée au cours du procédé dit de coating, qui permet de faire varier l’épaisseur d’un liquide adhérant à une fibre. Si on impose une épaisseur variable tout au long de la fibre, il est possible de "moduler" une surface 3D à volonté. En fait, l’information d’identification est mono-dimensionnelle et est encodée dans la fonction décrivant le diamètre de la fibre en fonction de sa longueur.

La partie "traitement du signal" du projet étudie la mise en forme de ce signal compte tenu des conditions opérationnelles et du caractère secret du signal. Le contrôle du diamètre a en effet une précision limitée tant radiallement que longitudinalement. Il est possible de ramener ce problème à un problème de communication, où la bande passante d’un canal est limitée par la précision du procédé de coating. Le signal est rendu secret par l’extension à ce problème de techniques classiques en watermarking. En effet, l’information que le coating va encoder doit être secrète pour garantir une authentification. L’utilisation de principes et de clés cryptographiques s’impose dès lors. Seul un utilisateur autorisé et possédant la clé peut avoir accès à l’information. C’est ce caractère secret associé à la complexité et au coût des techniques de coating, qui assure la protection contre la copie de masse. Le défi principal pour les techniques de watermarking sont l’utilisation de la redondance (code correcteur d’erreur, étalement de spectre, répétition sur la fibre) en fonction de la bande passante et de la robustesse requise par l’application (irrégularité due au coating, usure du textile et/ou du polymère liquide).

Dans le cas des plastiques, nous utilisons également le coating pour cacher l’information d’identification, mais sur une surface 2D. L’information est encodée par la position de pics d’épaisseurs dans des "patterns", qui se répètent à différents endroits de la surface. La recherche de ces "patterns" est étudiée. Cette fois, l’étude de traitement de signal porte sur des signaux 2D échantillonnés irrégulièrement et/ou sur des surfaces volumétriques. Cette étude inclut aussi une analyse de texture et de morphologie et l’étude de techniques de watermarking sur des maillages 3D représentés dans le format MeshGrid.

Ce projet prend en compte les contraintes industrielles, dans le design des appareils utiles au coating et à la re-lecture des identifiants. Comme le marché de masse est visé, l’opportunité de pousser les systèmes ou ses parties à la standardisation est envisagée. Des actions en ce sens peuvent être menées au niveau européen dans le cadre de groupes tels que CEN, EAN ou ETSI.

Les aspects normalisation sont abordés abondamment dans ce projet, que ce soit pour des raisons d’interopérabilité ou d’efficacité, tant au niveau de la définition des identifiants que de leur gestion (centres de certification). Les groupes traitant des problèmes de contrefaçon en général sont aussi pris en compte.

Documentation :

TRACING : Traceability rules against counterfeiting for international normalization group : final report    Brussels : Federal Science Policy, 2007 (SP1830)
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