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Accès digital aux archives photographiques aériennes et astronomiques (Première phase : janvier 2002 - décembre 2003)

Projet de recherche I2/AE/103 (Action de recherche I2)

Contrat I2/AE/103 :

Période :

15/12/2001-31/12/2003

Partenaires :

  • Observatoire Royal de Belgique (Coordinateur du projet)
  • Institut Géographique National 
  • Musée Royal de l'Afrique Centrale 
  • Universiteit Antwerpen 
  • Vrije Universiteit Brussel 
  • AGFA-Gevaert NV 

Description :

Le but du projet est de rendre accessible de manière générale mais aussi scientifiquement exploitable l'information historico-scientifique contenue dans une série de trois archives photographiques grâce à une technique de numérisation à haute résolution. Les photographies aériennes historiques de l'Institut Géographique National (IGN), celles du Musée royal de l'Afrique Centrale (MRAC), ainsi que les anciens clichés du ciel de l'Observatoire royal de Belgique (ORB), qui constituent une partie importante du patrimoine de ces instituts, sont toutes trois confrontées au même danger : l'information photographique contenue dans ces collections risque d'être perdue pour les générations suivantes, d'une part à cause du processus de vieillissement de l'émulsion sur les plaques et, d'autre part, à cause d'un manque d'intérêt dû au fait que ces données sont difficilement accessibles et ne sont pas conservées sous forme numérique. L'information, encore toujours précieuse et d’actualité, est donc très difficile à traiter.

L'IGN dispose d'une collection d'environ 50.000 photographies aériennes prises de façon systématique depuis 1947. Cette collection fournit une image réaliste de notre pays à différents moments et servait à l'origine à l'élaboration des cartes d'état-major. Les photographies numérisées pourront être utilisées pour des applications photogrammétriques ou des mesures à trois dimensions. De plus, elles se prêtent aujourd'hui à des recherches historiques.

Le MRAC dispose d'une grande collection de photographies aériennes du Congo belge (plus de 200.000 pièces) couvrant la période 1948-1959. Ce matériel photographique a été réalisé à une échelle de 1/20000 à 1/40000 permettant de voir des détails avec une taille de 2 à 4 m. Il s'agit ici d'une série de données unique et irremplaçable, dont on peut déduire à la fois l'état de l'environnement naturel ainsi que des informations socio-économiques relatives à cette période.

L'ORB possède une collection unique d'environ 20.000 clichés astrophotographiques dont les plus anciens datent de 1908. Ces plaques de verre représentent typiquement une zone du ciel de plus de 1 degré2 à des époques couvrant tout le 20ème siècle. Elles permettent d'établir une image du ciel d'il y a environ 100 ans (et de rechercher des événements extraordinaires comme l'explosion d'une supernova) ainsi que d'étudier des phénomènes astronomiques sur une longue base temporelle (comme le mouvement propre des étoiles, les étoiles doubles ou variables à longues périodes, les trajectoires de petites planètes).

Au cours de la première phase, des inventaires numériques et consultables seront établis afin de connaître le contenu exact et l'état de chaque collection. De cette manière, les sous-ensembles les plus précieux et les plus menacés pourrons également être identifiés. En même temps, les conditions de conservation des plaques ou des films seront améliorées, dans la mesure des possibilités inhérentes à chaque institut-partenaire. Sur la base du scanning de plaque-tests sélectionnées (‘grilles géométriques’, ‘étalons de densité’), le scanner le plus approprié et la méthode de numérisation la plus polyvalente seront sélectionnés. L'objectif est de réaliser une numérisation indépendante des futures applications scientifiques et de permettre un large éventail d'applications. La technique de copie sur rouleau de film et de scanning à haute résolution sera étudiée de manière approfondie. Ceci veut dire que des exigences sévères devront être posées, à la fois en ce qui concerne l'exactitude géométrique et la transmission radiométrique. La phase de tests durera au moins une année. Un local climatisé est prévu à l'ORB pour le scanner. Au cours de cette phase, un atelier international sur la numérisation à haute résolution sera organisé et une ébauche pour la gestion des données, leur conservation et la réduction (y compris la compression) sera également développée.

La deuxième phase verra le passage au scanning opérationnel et à la diffusion électronique des images numériques et des données déduites. En fonction de la qualité, du degré de vieillissement et de l'utilité scientifique, les sous-ensembles les plus intéressants et les plus menacés des collections seront numérisées. Un concept définitif de la gestion, de la conservation et des banques de données sera établi, en tenant compte de l'évolution rapide dans le domaine des supports et de la transmission informatiques. De plus, il sera procédé à une évaluation des moyens et du personnel nécessaires à la numérisation et à la mise à la disposition via Internet de l'entièreté des collections destiné à un large public et à des spécialistes de la photogrammétrie et de l'astronomie.

- Personne de contact (coordinateur du projet) :

Observatoire royal de Belgique (ORB)
Edwin Van Dessel
Av. Circulaire 3
1180 BRUXELLES
Tel : 02 373 53 66
Fax : 02 374 98 22
evdes@oma.be

PARTENARIAT

Coordinateur Observatoire royal de Belgique (ORB)

Partenaire 1 Institut Géographique National (IGN)

Partenaire 2 Musée royal d'Afrique centrale (MRAC)

Partenaire 3 Universiteit Antwerpen (UA) Onderzoeksgroep Astrofysica

Partenaire 4 Vrije Universiteit Brussel (VUB) Onderzoeksgroep Observationele Sterrenkunde (OBSS)

Partenaire 5 AGFA-GEVAERT nv