
Les agences qui financent la recherche et établissent de nouveaux partenariats avec des acteurs étrangers peuvent effectuer une analyse des risques (RA risk appraisal) à l'avance, afin de déterminer de manière optimale avec qui travailler. Il peut être utile de réexaminer régulièrement les accords existants (par exemple, en vérifiant les conditions-cadres de coopération, la réciprocité, la clarté des règles en matière de PI et en veillant à éviter la dépendance financière) ou de prévoir également une stratégie de sortie en cas de non-respect. Il en va de même pour les institutions de R&I, qui concluent elles-mêmes des accords directs avec des institutions partenaires ;
Sensibiliser et inclure la dimension de la SR dans le dossier de soumission des appels à propositions de recherche. L’intention est d’inclure à l’avenir un questionnaire d’auto-évaluation des risques ou un véritable formulaire d’évaluation des risques. Complétez ce formulaire si votre proposition implique une coopération internationale. On suppose qu'en tant que chercheur ou chercheuse, vous pouvez faire l'évaluation vous-même. Si vous ne trouvez pas les informations nécessaires, n’hésitez pas à faire appel à une personne-ressource dans votre établissement ou auprès du bailleur de fonds de recherche. Cette analyse permet d’indiquer un niveau de risque pour votre proposition dans le cadre de la coopération étrangère et de décider de l’abandon ou pas de la coopération ou, si nécessaire, de prévoir des mesures visant à limiter (atténuer) les risques dans la mise en œuvre de la coopération ;
Monitoring : pendant les projets, les choses peuvent également mal tourner ou fonctionner différemment de ce qui avait été convenu au début. Lors du signalement, le bailleur de fonds de la recherche peut chercher les infractions à la SR afin d’ajuster le projet ou la politique ;
Cybersécurité : la SR, les politiques de cybersécurité et de sécurité de l’information vont de pair. La plupart des institutions belges de financement de la recherche alignent leur stratégie sur la vision du Centre pour la cybersécurité en Belgique (CCB ) et certaines possèdent le certificat ISO correspondant. Pour les établissements de recherche, outre les établissements de sécurité virtuelles, il est souhaitable, le cas échéant, de compartimenter l'accès aux données ou l'infrastructure.
